« Seigneur, tu as pitié de tous les hommes, et tu n’as de répulsion pour aucune de tes œuvres ; tu fermes les yeux sur leurs péchés : pour qu’ils se convertissent, et tu leur pardonnes, car tu es le Seigneur notre Dieu. »

Antienne d’ouverture, cf. Sg 11, 23.24.26)

Ouverture de la célébration

Pour accompagner la procession d’entrée, le tropaire Tu connais ton œuvre GX109-1 (Cna 411, Vn 12), dont la stance paraphrase l’antienne d’ouverture de cette célébration, conviendra particulièrement. Autres choix possibles pour l’ouverture de la célébration : Changez vos cœurs GA162 (Cna 415) ou encore Puisque tu fais miséricorde Z129-15 [Z44-71] ou enfin le très beau Seigneur, ne nous traite pas G60 (Cna 428, Vn 42). La préparation pénitentielle est omise en raison de la liturgie des cendres qui se célèbre après l’homélie. On peut toutefois chanter le Kyrie eleison (Cf. Cérémonial des évêques n. 255)

Liturgie de la Parole

Pour le psaume 50, on pourra bien sûr chanter l’antienne bien connue « Pitié, Seigneur car nous avons péché » de J. Gelineau (Cna p. 73 n. 1) ou choisir la mise en musique d’Emmanuel Pittet ZL50-62 édité par Voix nouvelles ou encore celle du Psautier de Fourvière ZL50-38. Comme acclamation avant l’Évangile, le Lectionnaire propose « Ta Parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance » sur la musique bien connue qu’on trouvera dans le Cna p. 32 n. 1.

Liturgie des Cendres

Après l’homélie, on omet le Credo et on passe directement à la bénédiction puis l’imposition des cendres. Se couvrir de cendres ou s’asseoir sur la cendre en signe de pénitence est une pratique souvent rapportée dans l’Ancien Testament. A la suite de la prédication de Jonas, «le roi de Ninive s’assoit sur la cendre» (Jonas 3, 6). En 2 Samuel 13, 19, Tamar « prend de la cendre et s’en couvre la tête ». Le rite peut être un rite de pénitence mais aussi un rite de souffrance devant ce que l’on a vécu. Pour accompagner ce rite, le chant Revenez à moi de tout votre cœur GX94 [SYLK 94], dont les strophes reprennent les lectures de ce jour, conviendra tout particulièrement. On pourrait préférer chanter la litanie Christ, le Fils du Père GY50 (Cna 413, Vn 57) ou encore Seigneur, prends pitié, donne-nous ton pardon GC55-50.

Liturgie eucharistique

On pourra accompagner la procession de Communion par le très beau Seigneur, je ne suis pas digne SYLK 081 qui s’accorde particulièrement à ce jour de pénitence et de jeûne. Comme hymne après la Communion, on pourrait prendre Sois fort, sois fidèle dans la version de Berthier GP 101 (Vn 27) ou de Gelineau GP30-73-3.

Julien Courtois,
Maître de chapelle de la cathédrale du Puy
Directeur du Centre de musique sacrée du Puy