Recherche

Dimanche qui chante

Solennité du Saint-Sacrement

Solennité du Saint-Sacrement

Après la contemplation de la Trinité, l’Église nous offre de méditer sur le don de l’Eucharistie, Corps et Sang du Christ. Cette fête est aussi une grande fête de l’unité, celle de l’Église – Corps du Christ, comme le rappelle le cardinal Henri de Lubac dans ses Méditations sur l’Église : « Tout nous invite donc à considérer les rapports de l’Église et de l’Eucharistie, de l’une à l’autre, on peut dire que la causalité est réciproque. Chacune a pour ainsi dire été confiée à l’autre par le Sauveur. C’est l’Église qui fait l’Eucharistie, mais c’est aussi l’Eucharistie qui fait l’Église. […] Comme l’Eucharistie, l’Église est un mystère inépuisable. L’une et l’autre est le Corps du Christ. »

 

Rites d’ouverture

Il conviendra donc en ce jour de choisir un chant d’entrée réellement capable de former l’assemblée en un seul corps. On pourra choisir, parmi les multiples propositions, Pour avancer ensemble KD20-38-1 (Vn 31, 49), Église du Christ K20-84, Chantons avec toute l’Église M26-03 (Vn 79), Laissons-nous transformer par la lumière du Christ N47-99 (Vn 110) ou même Dieu nous a tous appelés KD14-56-1 ou Enfants du même Père DX76-1 qui peuvent aussi bien contribuer à unir l’assemblée au début de la célébration.

Pour l’acte pénitentiel et le Gloire à Dieu, il est bon de reprendre le choix du dimanche précédent.

 

Liturgie de la Parole

Pour le psaume 147, on choisira la version d'Ospital ZL147-22 ou celle de Groslambert ZL147-18.

La solennité du jour a la particularité de contenir une séquence, c’est-à-dire un chant placé entre la deuxième lecture et l’acclamation à l’Évangile. La liturgie prévoit de manière privilégiée la version grégorienne Lauda Sion. Cependant, on peut aussi estimer qu’il est bon que l’assemblée participe plus facilement grâce à une version en langue française. Nous proposons donc ici la version de G. Notebaert ML71-12 (Vn 109) ou celle de G. Normand X79-38.

 

Rites de communion

On soignera particulièrement le rite de la fraction par le choix d’un Agneau de Dieu qui corresponde bien à l’action accomplie. En-dehors des ordinaires déjà mentionnés, on pourrait prendre Jésus, Agneau de Dieu C571 d’A. Isoir (Répertoire de Saint-Séverin), si le chantre maîtrise la quinte diminuée ou bien la version tropée de J. Lebon AL200 (Vn 44).

Si l’on chante pendant la communion, on peut choisir La coupe que nous bénissons D361-1 (Vn 102) ou Qui mange ma chair D290 (Vn 83) ou encore Pain véritable D103. Il serait intéressant de chanter après la communion La gloire de Dieu, notre Père D383-1 (Vn 53), ou Que soit parfaite notre unité D341-1, programme ambitieux sur l’unité de l’Église, en écho à l’Évangile du jour.

Marie Alabau, diocèse d'Arras
Photo : Sabrina Tarquin-Devaux @monsieurbob72