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Dimanche qui chante

Solennité de la Sainte Trinité

Solennité de la Sainte Trinité

« Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion du Saint-Esprit soient avec vous tous ». (2e lecture)


Nous entendons à chaque eucharistie cette splendide citation de l’apôtre Paul. Mais l’intégrons-nous réellement à notre vie fraternelle ? Ce jour de solennité nous invite à pénétrer davantage le mystère d’union de la Trinité Père, Fils et Esprit Saint. Nous noterons que, par la Providence, cette salutation est précédée d’une invitation à la joie et à l’amour fraternel. Peut-être est-ce là un indice pour mieux approcher le Dieu vivant ?


Rites d’ouverture

En ce jour de solennité, plusieurs chants peuvent nous faire entrer dans le mystère de la fête, parmi eux l’introït Benedicta sit Sancta Trinitas, « Bénie soit la Sainte Trinité », qui nous place au cœur de la louange au Dieu Père, Fils et Saint-Esprit. On peut également chanter avec toute l’assemblée Nous chanterons pour toi, Seigneur K 38, un chant strophique fort connu ; on peut choisir également Chantons avec toute l’Église M26-03 (Vn 79) ou Chantons à Dieu, ce chant nouveau MP30-79 (Vn 24). On souligne également deux chants qui nécessitent un peu de moyens musicaux mais sont absolument adaptés : Trinité sainte M78-17 (Vn 118) de Jean-Baptiste Pinault, qui nécessite un chœur mixte assez entraîné ou l’une des versions du chant Nul n'a jamais vu Dieu, notamment celle de l’abbé Mesmacque MP27-18-4 (Vn 33) dont le texte splendide nous donne de suite le ton de la célébration grâce à la participation de l’assemblée sur un court refrain qui manifeste la « joie de l’homme sauvé ».

Ce premier dimanche après le Temps pascal est certainement l’occasion de mettre en place un nouvel ordinaire de messe. Parmi la multitude des propositions, on mentionne ici la Messe Ecclesia Cantic AL78-52 et ss., la Messe de Saint-Antoine AL61-62 ou la Messe festive pour les dimanches du temps ordinaire AL48-00 (Vn 40).


Liturgie de la Parole

Le cantique de Daniel – cantique de louange par excellence – pourra être chanté dans les versions de G. Notebaert ZL(AT)40-18 (Vn 79), une version très poétique et accessible à tous. Pour l’acclamation à l’Évangile, on peut choisir parmi les ordinaires de la messe que l’on chante, ou prendre la version de Philippe Robert U73-84 et la déployer durant plusieurs semaines.


Rites de communion

Si l’on chante pendant la communion, on prendra Corps du Christ à notre table D56-97 (Vn 67), Dieu nous a tous appelés KD14-56-1 (Vn 22) ou Puisqu’un seul pain nous réunit D79-04.

Si l’on chante après la communion, plusieurs possibilités : O Père, ô tout puissant de M. Godard MP22-26-1 (Vn 55 et 118), Père adorable de G. Marionneau MP28-50-5 (Vn 118) ou dans la version de J.-M. Dieuaide MP28-50-4 (Vn 28) ou le dynamique Dieu qui seul es notre Père MP49-08-4 (Vn 111), adapté du choral de la cantate 140.

Marie Alabau, diocèse d'Arras
Photo : Sabrina Tarquin-Devaux @monsieurbob72