Dimanche qui chante
1er dimanche de Carême

L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
(Verset avant l’Évangile, Mt 4, 4b)
Le temps du Carême s’ouvre par la célébration du mercredi des cendres. Durant quarante jours, l’Église nous invite à un temps de conversion, de prière, de jeûne et de partage. Plusieurs signes liturgiques marquent ce temps comme la couleur violette pour les ornements, l’absence de fleurs à l’autel (cf. PGMR 305), le jeu de l’orgue uniquement pour accompagner les chants (cf. PGMR 313), l’absence du Gloria et de l’Alléluia. Le répertoire et la mise en œuvre des chants devra lui aussi être marqué par cette sobriété.
Il sera important de trouver un répertoire propre à chaque dimanche et qui nous permette de monter vers Pâques tout en gardant une unité avec un même ordinaire pour les cinq dimanches. On prendra grand soin à observer des temps de silence, particulièrement après les lectures et après l’homélie (cf. PGMR 56). Pendant ce temps de Carême, on pourrait prévoir de chanter le Credo I (Cna 221) pour la Profession de foi.
Ouverture de la célébration
En ce 1er dimanche de Carême, où nous entendons le récit des tentations, nous sommes invités à suivre le Christ au désert où Jésus se manifeste comme Fils de Dieu. Le chant Avec toi, nous irons au désert G[P] 299 (Cna 414) sera particulièrement approprié. Certains chants peuvent aussi être employés durant tout le Carême avec des strophes adaptées pour chaque dimanche : Rends-nous la joie de ton salut G 268 (Vn 71-72), Vivons en enfants de lumière G 14-57-1 (Cna 430) surtout les strophes 1, 2 et 3 pour ce 1er dimanche. Si on célèbre l’appel décisif de catéchumènes dans la paroisse, on pourrait prendre le chant Pour l’appel à rejoindre ton peuple G 14-58-1 (Cna 676).
Liturgie de la Parole
Pour le psaume 50, comme pour le mercredi des cendres, on pourra bien sûr garder l’antienne bien connue « Pitié, Seigneur car nous avons péché » de Gelineau (Cna p. 73 n. 1) ou d’Emmanuel Pittet ZL 50-62 ou encore celle du Psautier de Fourvière ZL 50-38. Comme acclamation avant l’Évangile, on pourra reprendre « Ta Parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance » sur la musique bien connue qu’on trouvera dans le Cna p. 32 n. 1, comme cela est proposé dans le Lectionnaire.
Liturgie eucharistique
Pour la procession de Communion, on pourrait choisir parmi Partageons le Pain du Seigneur D 39-31 (Cna 342) ou T’approcher, Seigneur G 22-68-6 (Cna 590) ou GP 80-2 (Vn 69) « mais que ta Parole nourrisse ma foi, je serai guéri ». Si l’on préfère chanter après la Communion : les hymnes En quel pays de solitude de Gelineau GP 184 (Cna 416, Vn 12) ou dans la version de Villeneuve GP 49-23-7 (Vn 102) ou Puisqu’il est avec nous P 79 (Vn 15 et 74).