Dimanche qui chante
Épiphanie du Seigneur
« Voici venir le Seigneur souverain ; il tient en main la royauté, la puissance et l’empire » nous dit l’introït grégorien. Cette fête constitue donc une véritable prédiction de la Passion à venir, mais également de l’ultime avènement que nous attendons.
Souvent considérée comme l’épilogue du temps de Noël, avec un répertoire utilisé depuis trois semaines, la fête de l’Epiphanie mériterait que lui soit consacré un chant emblématique de cette fête, par exemple Aux yeux de Dieu étaient-ils rois FX 44-30 (Vn36), dont le refrain dit tout le mystère de cette fête : « il est Seigneur de l’univers, c’est Lui le roi de gloire ».
Rites d'ouverture
Pour la procession d’entrée, on peut proposer le très traditionnel Il est né le divin enfant F56 comme chant d’entrée, en insistant sur le couplet 3 « Qu’il revienne à la fin des temps, et qu’il règne éternellement », permettrait de mettre en lumière cette dimension royale qu’on oublie parfois de voir dans le petit enfant qui nous est donné.
S’il est connu de la paroisse Ecoutez la voix des anges EDIT 46-54 (Vn36) et son couplet 3 donnera une ouverture à la fois festive et colorée à cette fête
Liturgie de la Parole
Deux versions du psaume 71 Toutes les nations, Seigneur, se prosterneront devant toi nous sont proposées dans la revue Voix nouvelles. La mélodie de la version d’Alexis Duffaure ZL79-29 (Vn96) figure l’inclination des nations devant le Roi, tandis que l’harmonisation en canon de Jean-Bapiste Pinault ZL19-26 (Vn111) manifeste l’universalité de l’hommage rendu à l’enfant Roi, de génération en génération.
Rites de communion
La rocession des offrandes peut être le moment, si l’organiste ne souhaite pas jouer un des si nombreux et beaux noëls écrits pour ce temps liturgique, de proposer Aux yeux de Dieu étaient-ils rois FX 44-30 (Vn36) dans lequel l’organiste a un rôle important, introduisant le chant par des guirlandes de croches directement issues de la cantate 65 de JS Bach, pour la fête de l’Epiphanie.
Il serait bon de goûter une dernière fois, en action de grâce après la communion l’hymne O toi, l’ultime Parole (FP65-90 Version de Etienne Daniel - Promotion Episcopale 2015 ou P79-58 version de Philippe Robert), qui célèbre le « Verbe de Dieu en notre chair ». On peut également choisir un des chants traditionnels de Noël, en privilégiant les couplets qui évoquent les sages et les savants, venus s’incliner devant l’Enfant-Dieu.
Rites d'envoi
Antienne mariale : Comme à toutes les célébrations du temps de Noël, l’Alma redemptoris sera pris avant l’envoi.
Le chant d’envoi marquera la fin du temps de Noël, même s’il reste encore le Baptême et la Présentation du Seigneur. Il conviendra donc de prendre l’un des chants de Noël qui aura marqué la paroisse, en privilégiant les couplets qui évoquent les sages et les savants, venus s’incliner devant l’Enfant-Dieu.