Dimanche qui chante
20e dimanche du Temps ordinaire année C

« Les yeux fixés sur Jésus » (2e lecture).
Quelques jours après la fête de l’Assomption, les textes deviennent plus exigeants. Méditons-les vraiment en préparant la célébration.
Rites initiaux
A la lecture de l’évangile, les familiers d’Ancoli penseront naturellement à la version Rimaud-Villeneuve de Je suis venu porter le feu K215. Ce grand canon peut être chanté en procession d’ouverture afin d’introduire à la célébration. Si l’assemblée est dispersée ou que les moyens habituels sont au vert, on n’hésitera pas à revenir à des chants plus simples : Écoute la voix du Seigneur X548, Par la musique et par nos voix Y43-38 (Vn 30), Dieu nous a tous appelés KD14-56-1 (Vn 22).
Liturgie de la Parole
Il serait bon de mettre en valeur le psaume 39 dont l’antienne est chantée chaque jour et même plusieurs fois par jour pour les offices de la liturgie des Heures. Pour cela, deux possibilités : la version d’Éric Lebrun ZL39-26 ou celle d’Olivier Ségur ZL39-21 (Vn 99).
Liturgie eucharistique
En ce temps de l’été, nous pouvons essayer de renouer avec le silence dans nos célébrations, comme nous y a rappelé le pape François : « Le silence liturgique est quelque chose de beaucoup plus grand : il est le symbole de la présence et de l’action de l’Esprit Saint qui anime toute l’action de la célébration. C’est pourquoi il constitue un sommet dans une séquence liturgique. C’est précisément parce qu’il est un symbole de l’Esprit qu’il a le pouvoir d’exprimer l’action multiforme de l’Esprit. » (Desiderio desideravi §52).
Envoi
Si l’on a fait l’expérience d’un vrai silence pendant et après la communion, on pourra choisir un chant tel que Comme le souffle d’un grand vent KT70-15 (Vn 103) ou Jubilez, criez de joie U52-42 (Vivez l’espérance). On peut aussi chanter à ce moment Je suis venu porter le feu, si on ne l’a pas pris au début.