Dimanche qui chante
Solennité du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Seigneur
Si l’on divise les espèces,
N’hésite pas, mais souviens-toi
Qu’il est présent dans un fragment
Aussi bien que dans le tout.
Le signe seul est partagé,
Le Christ n’est en rien divisé,
Ni sa taille ni son état
N’ont en rien diminué.
Le voici, le pain des anges,
Il est le pain de l’homme en route,
Le vrai pain des enfants de Dieu,
Qu’on ne peut jeter aux chiens. (Séquence)
Une grande salle pour un petit morceau de Pain. Dieu se fait petit comme un morceau de pain et c’est précisément pour cela qu’il faut un cœur grand pour pouvoir le reconnaître, l’adorer, l’accueillir. La présence de Dieu est si humble, cachée, parfois invisible, qu’elle a besoin d’un cœur préparé, éveillé et accueillant pour être reconnue.
(Pape François, homélie, 6 juin 2021)
Rites d’ouverture
Il sera bon de choisir un chant qui, par son texte et la solennité de la musique, mette en valeur la présence du Christ dans l’assemblée : « il est là présent lorsque l’Église prie et chante les psaumes » (Sacrosanctum Concilium n°7). Dieu nous a tous appelés KD14-56-1 (Vn 22, Cna 571) « Nous sommes le corps du Christ, chacun de nous est un membre de son Corps » ou Approchons-nous de la table D19-30 ou Pour avancer ensemble KD20-38-1 (Vn 31, 49).
Liturgie de la Parole
Le chant du psaume 109 avec l’antienne Tu es prêtre à jamais, selon l’ordre de Melkisédek ZL 109-13 dans la version de J.-B. Pinault (Vn 113).
En cette solennité de la fête Dieu, l’Église demande de chanter la séquence, c’est-à-dire une prière chantée. Elle se situe après la deuxième lecture et avant l’acclamation à l’Évangile. Le répertoire est riche de plusieurs versions musicales à commencer par la version grégorienne Lauda Sion. Mais nous avons la possibilité de chanter cette séquence en français Le voici le pain des anges ML71-12 (Vn 109) avec les 4 dernières strophes ou X79-38.
Rites de communion
Pendant la procession des dons, le chant Tout vient de Dieu (Vn 104, Ancoli 2011), avec les interludes à l’orgue (Préludes n°83) aura tout à fait sa place ou la pièce grégorienne Civabit eos (Vn 64).
Pendant la communion, Qui mange ma chair D290 (Vn 83, Cna 343), N’oublions pas les merveilles de Dieu ZL33-34 (Ancoli 2011) avec le texte du psaume 33, Heureux ceux qui approchent de ton autel ZL83-7 [DL29-89] (Vn 38). S'il y a exposition du Saint Sacrement avec adoration après la messe, on pourra chanter Pange lingua.