Dimanche qui chante
5e dimanche de Pâques
« Dieu est plus grand que notre cœur » (2e lecture). Si la liturgie ne devait avoir qu’un seul but, ne serait-ce pas celui de nous faire vivre toujours plus intensément à l’unisson de cette affirmation johannique, pour qu’à l’issue de chaque célébration, nous puissions demeurez libres en Celui qui peut ainsi nous faire porter beaucoup de fruit ?
Ouverture de la célébration
Dans la puissance de l’Esprit K 26-29 (Cna 488 ; Vn 83 ; promotion CELPS 1993) peut encore se déployer durant les trois derniers dimanches de Pâques : « Rien ne pourra nous séparer de l’Amour de Dieu en son Fils » ; ou bien, on pourra retenir Baptisés dans l’eau et dans l’Esprit N [I] 14-67-1 (Cna 673 ; Vn 38 ; promotion CELPS 2004). Tu as triomphé de la mort IP [ILH] 165 (Cna 594 ; Vn 118 ; promotion CELPS 1995) conviendra bien également : « Le salut jaillit de ton cœur : désormais nous sommes pardonnés ». Les chants de l’ordinaire seront ceux retenus depuis le début du temps pascal, en favorisant le rite d’aspersion en lieu et place de l’acte pénitentiel (PGMR 51).
Liturgie de la Parole
Pour le psaume 21, on chantera l’antienne « Tu seras ma louange, Seigneur, dans la grande assemblée », ZL 21-26 (Vn 93).
L’alléluia sera, bien entendu, toujours celui de Pâques, afin de maintenir l’unité musicale et liturgique de la cinquantaine pascale.
Liturgie eucharistique
Une procession des offrandes mettra en valeur le pain et le vin, « fruit de la vigne et du travail des hommes », accompagnée de Préparons la table B 21-85 ou Tout vient de Dieu (livret de Lourdes des IX° Ancolies, accompagnement et variations dans Préludes n° 83).
La gloire de Dieu notre Père D 383-1 (Vn 53), avec des versets tirés de Jean 15, accompagnera bien la procession de communion, ou bien Qui mange ma chair D 290 (Cna 343 ; Vn 83), ou encore Pain véritable D 103 (Cna 340).
Si l’on préfère un chant d’action de grâce, Il est plus grand que notre cœur HX 25-85-4 permettra de méditer sur le mystère évoqué dans la 2e lecture ; ou bien, en écho à l’évangile, plusieurs chants sont possibles : Moi, je suis la vraie vigne IX 42-90 ; La vigne et le chemin IX 53-08 (Vn 103 ; promotion CELPS 2008) ; La terre a donné son fruit T 532 (Vn 50, 119). Plus largement, on pourra aussi retenir Celui qui a mangé de ce pain D 140-2 (Cna 321 ; Vn 119 ; promotion CELPS 1999), ou Sauvés des mêmes eaux ID 20-72-1 (Cna 584 ; Vn 34 ; promotion CELPS 2004).
Envoi
En ce début du mois de Marie, on pourra terminer la célébration par un chant marial bien adapté au Temps pascal, comme le Regina caeli grégorien (Vn 78) ou polyphonique (Bordes, Vn 78) ou encore dans la version de Guyard.