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Dimanche qui chante

3e dimanche de Pâques

3e dimanche de Pâques

« Comme autrefois pour ses disciples, [le Christ] nous ouvre les Écritures et il rompt le pain », dit la Prière eucharistique pour des circonstances particulières. Dans cet écho à l’évangile de ce dimanche, nous trouvons bien ce qu’accomplit pour nous la liturgie de l’Église qui « a pour première tâche de nous ramener inlassablement sur le chemin pascal ouvert par le Christ, où l’on consent à mourir pour entrer dans la vie. »1


Ouverture de la célébration

Le chant d’entrée sera choisi dans le répertoire commun aux dimanches précédents. Pour le rite pénitentiel, on procèdera à l’aspersion (voir Présentation générale du Missel romain, n° 51) et, pour l’accompagner, on aura recours aux chants déjà proposés à Pâques ; de même, pour le Gloire à Dieu.


Liturgie de la Parole


Avec le psaume 4, on chantera l’antienne « Sur nous, Seigneur, que s’illumine ton visage », dans la version de Th. Ospital, ZL 4-14 (Vn 93).

L’acclamation à l’évangile sera la même que pour Pâques.

Après l’homélie, Tu as triomphé de la mort IP [ILH] 165 (Cna 594 ; Vn 118 ; promotion CELPS 1995) conviendra bien.


Liturgie eucharistique


On mettra en valeur le rite de la fraction, avec une grand hostie, accompagné de son invocation, dans une forme un peu développée comme Agneau de Dieu, Agneau vainqueur C 570-1 [A 221-1] (Cna 310), ou Agneau de l’Alliance fidèle C [A] 240-1, ou encore Agneau de Pâques, Agneau de Dieu C 582 [D 548] (MNA 28.22). Rappelons ce que dit la PGMR : « Cette invocation accompagne la fraction du pain et peut donc être répétée autant de fois qu’il est nécessaire jusqu’à ce que le rite soit achevé. La dernière fois, elle est conclue par les mots : donne-nous la paix » (n° 83).

Pour la communion, on pourra retenir La Sagesse a dressé une table D 580 [SYLF 502] (Cna 332), ou En mémoire du Seigneur D 304-1 (Cna 327 ; Vn 87), ou encore Christ est ressuscité  ID [D] 24-72-1 (Cna 486 ; Vn 73).

En action de grâce, conviendront bien Celui qui a mangé de ce pain D 140-2 (Cna 321 ; Vn 119 ; promotion CELPS 1999) qui fait écho à la demande des disciples d’Emmaüs, avant qu’ils reconnaissent le Christ à la fraction du pain : « Aujourd’hui, Seigneur, reste avec nous », ou bien Tenons en éveil Y [C] 243-1 (Cna 591) : « Gardons au cœur le souvenir de ses merveilles », ou encore, Puisqu’il est avec nous P 79 (Mna 36.24 ; Vn 74 ; promotion CELPS 1999). On pourra aussi éventuellement penser à l’hymne Reste avec nous, Seigneur Jésus IP 123 (Vn 23) ou IP 10-80-8, plus adapté à une messe dominicale du soir.

 

Fr François-Xavier Ledoux, op

1Jean-Paul II, Lettre apostolique Vicesimus quintus annus, 1988, n° 6.